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Passation du grand oral : grandeur et décadence

© iStock_gorodenkoff

Article publié dans la Quinzaine universitaire n°1455 du 9 juillet 2021
Par Sylvie CHIARIGLIONE, membre du Bureau national du SNALC, et Sébastien VIEILLE, secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie


Le SNALC avait annoncé que la mise en place du Grand Oral serait très complexe. Un oral avec deux membres de jury, dont un doit être l’expert dans une des spécialités de l’élève est intrinsèquement problématique. Y a-t-il eu anticipation ?!

 

UN ENVOI DE CONVOCATIONS ALÉATOIRE

 

Le week-end précédant l’épreuve, des collègues reçurent un mail annoncé comme valant convocation dans lequel il leur était dit que cette dernière arriverait ultérieurement. Or, un collègue n’est pas tenu de relever son courrier professionnel durant le week-end. Il pouvait donc ne pas être sur site à 8 h ! Quelle structure peut se voir contrainte de déplacer des professionnels sur la foi d’un mail envoyé durant le week-end ?

 

DES JURYS ÉTONNANTS ET DÉTONANTS

 

Entre jurys regroupant deux candides ou deux professeurs de la même spécialité et candides tellement peu au fait du thème abordé par l’élève que leur évaluation perdait tout sens, le manque de préparation pour une épreuve si nouvelle aura été criant.

 

Etait-il judicieux, par exemple, de convoquer deux professeurs de LV ensemble ? Le bouche à oreille permit bien vite aux candidats de comprendre qu’ils ne seraient interrogés que sur leur sujet de LLCE anglais.

 

En outre, si les sujets avaient été connus en amont, les jurys, candides comme experts, auraient eu le temps d’envisager des ouvertures aux sujets des spécialistes.

 

DES CONSIGNES D’ÉVALUATION PEU PROBANTES ET INFANTILISANTES

 

Si certaines académies reçurent des instructions d’évaluation trop codifiées et stéréotypées, d’autres n’en eurent aucune et mirent uniquement en garde les enseignants sur les différents biais qui peuvent exister lors d’une évaluation orale. L’on insista même sur l’intérêt de surveiller le potentiel binôme expert afin qu’il ne cède pas à une notation trop axée sur les connaissances disciplinaires.

 

Une épreuve mieux fagotée et des convocations anticipées auraient évité du stress pour les DEC comme pour les examinateurs. Et l’institution aurait gagné en crédibilité.

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